L'e-logistique passée au crible

Xerfi, cabinet d'études économiques sectorielles, publie les résultats de son enquête sur la logistique et l'e-commerce. Des résultats riches d'enseignements.

Le cabinet d’études Xerfi publie les résultats d’une enquête consacrée à la logistique et au e-commerce, baptisée "Panorama de la chaîne e-logistique et analyse du jeu concurrentiel".
Premier enseignement, avec une part de marché estimée à 30% dans la livraison de colis issus de l'e-commerce,
La Poste reste l’acteur incontournable de l’e-logistique.
Autre phénomène mis en avant, le succès des points relais. Cinq réseaux dominent aujourd’hui le marché : Kiala, DistriRelais (Adrexo), A2pas, Relais Colis (groupe PPR via Sogep) et Mondial Relay (Groupe 3 Suisses.) En massifiant les flux vers une même destination, les points relais représentent un moyen efficace de contourner les difficultés du dernier kilomètre et de réduire les coûts de livraison des e-commerçants et des transporteurs.

Les acteurs du marché de l'e-logistique ont en effet affiché une croissance annuelle moyenne de leur chiffre d’affaires supérieure à 25% entre 2005 et 2010.
Et pour cause. Attirés par la croissance à deux chiffres du marché de l'e-commerce, expressistes et grands logisticiens (comme Sogeros ou Arvato Services) étoffent également leur offre à destination des cybermarchands. Les contraintes du commerce électronique, mises en perspective dans cette étude ? Des délais de livraison courts, des pics d’activité en période de promotion et lors des fêtes de fin d’année, des envois et une livraison à domicile fractionnés. Habitués à livrer des commandes massives et homogènes à un nombre restreint de points de livraison, vendeurs et logisticiens doivent désormais être capables de répondre au traitement de marchandises unitaires et très variées et à la livraison de petits colis à une multitude de destinataires.
Cette adaptation a pendant longtemps retardé leur entrée sur le marché de l'e-commerce. Cependant, l’offre d’externalisation a des atouts à faire valoir. Elle permet aux e-marchands de se recentrer sur leur cœur de métier (marketing, prospection…), d’absorber les pics d’activité grâce à une grande flexibilité et donc d’optimiser les coûts. Elle serait notamment une solution pour des start-up à la croissance rapide. Mais pas uniquement. Mistergooddeal, un des sites marchands leaders en France, a cédé en 2008 ses activités logistiques à Wincanton, acteur européen de solutions couvrant l’ensemble de la supply chain pour opter pour une solution externalisée.

Le cabinet d’études Xerfi publie les résultats d’une enquête consacrée à la logistique et au e-commerce, baptisée "Panorama de la chaîne e-logistique et analyse du jeu concurrentiel".
Premier enseignement, avec une part de marché estimée à 30% dans la livraison de colis issus de l'e-commerce, La Poste reste l’acteur incontournable de l’e-logistique.

Autre phénomène mis en avant, le succès des points relais. Cinq réseaux dominent aujourd’hui le marché : Kiala, DistriRelais (Adrexo), A2pas, Relais Colis (groupe PPR via Sogep) et Mondial Relay (Groupe 3 Suisses.) En massifiant les flux vers une même destination, les points relais représentent un moyen efficace de contourner les difficultés du dernier kilomètre et de réduire les coûts de livraison des e-commerçants et des transporteurs.

Externalisation
À noter également, si la plupart des cybermarchands sous-traitent leurs livraisons, ils sont encore entre 80 et 90% à internaliser leur logistique.
Ainsi, beaucoup d’e-commerçants se refuseraient encore, selon l’étude, à externaliser le poste logistique : des leaders de l'e-commerce en France, tels Amazon, Pixmania et Cdiscount ont depuis longtemps investi dans leurs propres entrepôts.

Mais, selon cette même étude, la donne pourrait changer. L’amélioration récente de l’offre des prestataires de l'e-logistique, à l’instar de Crosslog, Orium, L4 ou encore Morin Logistic, serait de nature à permettre une redistribution des cartes.
Ces pure players de l'e-logistique sont en effet parmi les premiers à proposer des solutions globales dédiées aux e-commerçants. Et cela avec succès.
Les acteurs du marché de l'e-logistique ont en effet affiché une croissance annuelle moyenne de leur chiffre d’affaires supérieure à 25% entre 2005 et 2010.
Et pour cause. Attirés par la croissance à deux chiffres du marché de l'e-commerce, expressistes et grands logisticiens (comme Sogeros ou Arvato Services) étoffent également leur offre à destination des cybermarchands.
Les contraintes du commerce électronique, mises en perspective dans cette étude ? Des délais de livraison courts, des pics d’activité en période de promotion et lors des fêtes de fin d’année, des envois et une livraison à domicile fractionnés. Habitués à livrer des commandes massives et homogènes à un nombre restreint de points de livraison, vendeurs et logisticiens doivent désormais être capables de répondre au traitement de marchandises unitaires et très variées et à la livraison de petits colis à une multitude de destinataires. Cette adaptation a pendant longtemps retardé leur entrée sur le marché de l'e-commerce. Cependant, l’offre d’externalisation a des atouts à faire valoir.
Elle permet aux e-marchands de se recentrer sur leur cœur de métier (marketing, prospection…), d’absorber les pics d’activité grâce à une grande flexibilité et donc d’optimiser les coûts. Elle serait notamment une solution pour des start-up à la croissance rapide. Mais pas uniquement. Mistergooddeal, un des sites marchands leaders en France, a cédé en 2008 ses activités logistiques à Wincanton, acteur européen de solutions couvrant l’ensemble de la supply chain pour opter pour une solution externalisée.

Ainsi, de nombreux services e-logistiques ont vocation à évoluer (consigne automatique, retrait en entrepôt, livraison dans la journée…). Pour gagner en réactivité, en flexibilité et en qualité de services, les cybermarchands et les logisticiens continuent à innover… Pour Alexandra Boulègue, auteur de l’étude, l’année 2010 confirmera d’ailleurs l’émergence d’une offre logistique dédiée aux e-commerçants.

Articles les plus consultés